Auparavant on parlait de « protection de la nature » Maintenant on dit « protection de l’environnement » C’est plus à la mode. Mais il s’agit de la même chose ! Le principal n’est pas d’en parler, mais de faire ! Les chasseurs s’en sont depuis longtemps préoccupés et ont agi constamment pour protéger les espèces, la faune et la flore.

Pourquoi ? Et comment ?

Pourquoi ?

Parce qu’ils fréquentent régulièrement la nature, ils la connaissent bien et ils l’aiment. Et ils défendent ce qu’ils aiment. Parce que c’est leur intérêt bien compris de défendre la biodiversité. Pour ces raisons, les chasseurs et leurs associations, comme la nôtre, sont les meilleurs « protecteurs de la nature ». La chasse est d’ailleurs en passe d’être reconnue favorable au développement durable et à la biodiversité.

Les chasseurs ont une mauvaise image, à cause des écolos anti-chasses relayés par les médias complaisants. Quand une émission TV diffuse une séquence d’un hallali manqué, on peut comprendre que ceux qui n’ont vu que cela et rien de ce qui précède, soient contre la chasse à courre. Quand une émission spécialisée diffuse un reportage sur la chasse, où l’on voit constamment des chiens à l’arrêt, une bécasse ou un faisan qui s’envole, et un tireur qui fait mouche chaque fois, on comprend que les chasseurs passent pour des tueurs.

Mais ce n’est pas la réalité, heureusement ! Les coups de fusil réussis et la prise sont bien plus rares. Et pour les chasseurs, ce qu’ils aiment c’est ce qui précède, la quête et les récris des chiens, les ruses des animaux, le tout dans un environnement herbagé ou sylvestre baigné par un soleil d’automne. Et après, il y a la convivialité ! Cette mauvaise image, il faut la retourner et sans cesse, montrer la vraie face, la bonne, celle de la réalité.

Comment ?

En faisant connaître ce qu’est la vraie chasse à ceux qui l’ignorent, et les actions menées par les chasseurs et leurs associations pour préserver la biodiversité.

Elles sont nombreuses car ils agissent constamment dans cet objectif, en partenariat avec les fédérations et ONCFS, notamment :

  • en se tenant en éveil pour dénoncer tout ce qui serait contraire au développement durable ou qui pourrait nuire à la flore et à la faune
  • en faisant des études scientifiques et en assurant le suivi des espèces, car pour bien défendre il faut bien connaître. Par exemple pour la bécasse : connaissance de notre belle mordorée, suivi des études, les anomalies, l’éthique de sa chasse, la croule, le baguage, la reproduction, la migration, l’hivernage, les curiosités :brévirostres, albinos, blanches, chirurgiennes
  • en ayant fait établir des règlements pour protéger des espèces les plus vulnérables, en interdisant leur chasse ou en la limitant
  • en instaurant des plans de chasse pour les grands animaux : cerfs, chevreuils et lièvres, afin de maintenir un bon équilibre sylvo-cynégétique
  • en mettant en place un PMA (prélèvement maximum autorisé) et un carnet de prélèvement avec bagues de marquage pour la bécasse et quelques autres espèces migratrices
  • en chassant ou pigeant les prédateurs et les nuisibles : sangliers, renards, belettes, martres, fouines, autours….
  • en luttant contre le braconnage
  • en mettant en place des GIC (groupements d’intérêt cynégétique) pour mieux gérer la flore et la faune. C’est ainsi que Le GIC de Pont Calleck (56) avait décidé de mettre en réserve bécasse et chevreuil la forêt de Pont Calleck qu’il louait et avait en gestion. Cette action a été très bénéfique car il a été constaté aux comptages des résultats positifs éloquents, notamment pour les chevreuils qui ont ensemencés tous les environs, et pour la bécasse puisqu’elle a aussi permis d’implanter le Centre d’Etudes de l’ONCFS

  • LE MONDE MODERNE

     

    Si l’on compare la terre d’aujourd’hui et celle de notre jeunesse, le changement est impressionnant. En un demi-siècle, la population du globe est passée de deux milliards d’humains à six milliards : énorme ! Et ça ne s’arrêtera pas là. Combien en 2050 ?

                    Evidence, l’espace de liberté, dans tous les sens du terme, se réduit. Les avancées technologiques engendrent une gigantesque mécanisation, modifiant le visage de la planète, où les surfaces sont investies par le béton et le bitume, réduisant les terres.

    Les besoins en énergie entraînent forcément une surexploitation des ressources naturelles fossiles qui ne sont pas inépuisables (1).  S’en suit une pollution de l’air, du sol, de l’eau, nocive à bien des égards. Car nous sommes à la fois bénéficiaires et victimes du progrès. Loin d’assister à l’égalité dans le partage des richesses, c’est à nous les plus riches qu’il appartient de bannir le gaspillage et d’adopter une attitude d’économie (2), forcés d’ailleurs par leur coût croissant. Mais comment nous opposer à la puissance de l’argent dans cette société de besoins transformée en société de tentation, de désir et de profits ?

                    Donc, dans ce milieu en permanente mutation, l’homme soit s’adapter pour survivre, l’animal également. Et si l’on constate une anarchie dans les différentes espèces animales, les unes en régression regrettable, d’autres en expansion peu souhaitable, tout devrait être mis en ordre pour maintenir une harmonie dans ce domaine. Lorsqu’il a su ou pu rester proche de ses racines, l’homme a conservé le bon sens terrien que d’autres ont perdu. Ainsi, il observe avec force réticence l’agitation de toutes ces tables rondes écolo-politico-technocratiques qui n’amènent rien de bon pour la chasse ou la pêche entre autres. Bruxelles, sa commission, ses directives, il les redoute car il les subi trop souvent.

    Or le chasseur est le meilleur protecteur de la nature sans qu’il ait besoin de directives autoritaires dictées par des bureaucrates bruxellois qui ne connaissent des bois que celui de leurs meubles

     

    Quelle place pour la chasse ?

    Par contre, la F.A.C.E (Fédération des associations de chasseurs européens) et ses 36 membres effectifs représentant 7 millions de chasseurs, vient d’organiser au Parlement européen à Strasbourg une Conférence sur la présentation de la Biodiversité.

                    Le manifeste adopté souligne son engagement actif et rigoureux pour garantir une chasse durable et bénéfique. Agencé autour de huit thèmes, il présente 34 actions mesurables sur les habitats, les espèces, les espaces protégés, l’utilisation durable. Confrontés à des défis démographiques, climatiques, écologiques et économiques complexes et menaçants pour notre environnement, les gestionnaires de territoires de l’UE (agriculteurs, forestiers…) peuvent sauver cette biodiversité, même s’ils ne sont pas les seuls à décider. C’est du moins la conviction des participants à ces travaux.

    Et si en haut lieu les implications sont réelles, bien que chasseurs et pêcheurs (3 millions d’acteurs en France) soyons parfois injustement écartés de la gouvernance Nature comme au récent Conseil National de la Mer et des Littoraux, à la base se dessine une prise de conscience se traduisant par plus de responsabilité dans les comportements.

    Que d’économies des ressources

    naturelles sont à faire

    La bécasse, trésor précieux.

     

    Dans sa coexistence avec les espèces animales, l’homme reste le prédateur supérieur. Etre chasseur ou pêcheur dans l’exercice de son loisir lui confère une lourde responsabilité, celle d’exercer à un instant le droit de mort. Ainsi quand le chasseur généraliste se donne une vocation de bécassier, il mesure encore davantage le poids de cet acte. Car, paradoxe apparent, cet oiseau unique et irremplaçable le fascine, et, l’aimant, il sait qu’il le prélèvera à regret, parcimonieusement, pour ménager cette manne. Ceci sans

    avoir en même temps adopté la tenue de l’observateur souvent, du protecteur parfois.

                    Par ses données, il contribue à une connaissance accrue de l’oiseau déterminant le degré où l’espèce reste chassable selon un règlement et un encadrement adaptés, soucieux de son équilibre. Mais l’image d’une silhouette arborant un fusil au milieu d’une nature ouverte à chacun constitue pour le détracteur une cible facile qui appelle souvent explications et, toujours, un comportement exemplaire. D’autant que cet oiseau merveilleux ne laisse personne indifférent : il suscite un engouement important qui nous oblige à nous faire admettre, marginaux que nous sommes, dans le petit monde cynégétique. Soit le minoritaire, pratiquant d’une chasse populaire ancestrale, au faible résultat se mesurant en grammes, face au représentant majoritaire d’une chasse autrement productive se chiffrant en kilogrammes, jugée utilitaire, donc considérée comme plus légitime et même prioritaire ! C’est le lot…

                    Et à travers tout cela, il a fallu et il faut toujours des lois- des bonnes lois - pour maintenir un exercice qui exige par ailleurs de plus en plus de contraintes administratives, financières et autres…

     

    Législation en vigueur

    Ainsi en 1963, excédé de constater impunément la pratique du tir à la passée d’un oiseau à ce moment sans défense, un responsable bécassier national réussit à faire voter la loi anti-passée du matin et du soir toujours en vigueur.

    Autre fléau affectant la bécasse : son commerce. Ainsi, en 1971, une autre loi fut adoptée, interdisant l’achat, la vente et le service en restaurant.

    Lois précieuses et complémentaires, privilégiant la morale et l’éthique face à l’appât du gain. Feu notre ami tarbais Jean SOURNAIT écrivait dans son livre « bécasses en zigzags  « avoir des lois excellentes qui restent lettre morte est, chez nous, un travers national… !! Phrase lourde de sens car plus que jamais d’actualité. L’adoption récente grâce aux Bécassiers de France d’un PMA national de 30 oiseaux/an /chasseur et d’un carnet de prélèvement unique resterait un coup de pied dans l’eau s’il n’y avait pas ne accentuation des contrôles

     

    Michel Navette

     

    (1)La culture du maïs occupe en France 1,7 millions d’ha, produit 15,8 millions de T, soit 92.9 quintaux/ha et consomme 4180 m3 d’eau/ha (450 litres/kg de maïs) soit pour la France = 71  millions de m3 d’eau

    (2)1 français utilise l’eau représentant le volume de 2 Boeing 747/an. Le volume d’eau utilisée par personne représente effectivement 1786 m3/an, soit 4890 litres/jour. Dont seulement 1 litre absorbé, le reste d’eau potable étant utilisé pour le lavage vaisselle-linge, celui des sols, des voitures, l’arrosage de jardins, des rues, des trottoirs…( ???)

    Le rappel de ces chiffres montre l’énormité des erreurs auxquelles il est urgent de remèdier

Danger des eoliennes

Depuis longtemps je parle du danger que présentent les éoliennes pour les oiseaux migrateurs. Voici un article qui vient de paraitre dans la « Gazette officielle » qui conforte mes idées.

 

Les ours polaires, ainsi que certaines variétés de gazelles, baleines et requins ont été ajoutés à la liste des espèces migratrices à protéger, par les 120 pays signataires de la convention de Bonn (C.M.S.) réunis durant six jours, avec pour clôture le dimanche 9 novembre dernier à Quito (Équateur) pour la 11ème réunion de ce type.

 

Il convient de souligner que les congressistes ont pointé du doigt certaines énergies renouvelables, notamment l’énergie éolienne, en établissant le constat irréfutable qu’elle est très pernicieuse pour la biodiversité, principalement pour les oiseaux migrateurs et les chiroptères (chauves-souris).

 

Mais a été aussi question du plomb dans les munitions...Concernant les anti-chasse et pseudo écolos -nous utilisons ce terme car ils se montrent vraiment très sélectifs voire frappés de cécité dans leur démarche de “protection” –

 

Il faut constater qu’ils n’ont jamais critiqué, chez nous, les impacts négatifs des énergies dites “renouvelables”, qu’on considère souvent, à tort, comme “propres” ! Les éoliennes qui tuent des oiseaux par milliers voire millions, les centrales hydro-électriques qui tuent quant à elles des poissons en nombre aussi important dans les pales de leurs turbines ne produisent pas d’énergies “propres”, il faut le dire jusqu’au rabâchage !

 

 

La COP 11 a également “planché” sur les risques liés au développement des énergies renouvelables dont on nous vante les bienfaits, en occultant souvent - voire toujours ! - leurs aspects pervers.

 

Point n’est besoin de rappeler longuement l’impact des éoliennes sur les oiseaux et les chiroptères lorsque les “moulins” ont été implantés sur des couloirs migratoires. Il sera sans doute de même à l’avenir des hydroliennes, sur les animaux marins, cétacés, phoques et poissons.

 

Il a donc été décidé de procéder à des expertises, à des “états zéro” avant équipement puis à de nouvelles analyses après...Question, le mal ne sera-t-il pas irrémédiable alors ?... Une obligation cependant : pas d’équipement dans les zones protégées.

Autre décision d’importance : la création d’une cellule permettant de confronter tous les avis, toutes les connaissances, au travers de l’ensemble des acteurs concernés


Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes

Un écologiste est un partisan de l'écologisme, c'est-à-dire un courant de pensée qui promeut la préservation de l'environnement, des sociétés et des ressources naturelles contre les ravages de la société industrielle.

Ambiguïtés et confusions

Le terme « écologiste » est ambigu : en effet, il désigne à la fois les militants et sympathisants de la protection de la nature, et les membres des partis politiques écologistes, Les premiers n'adhèrent pas forcément aux seconds. Dans la société et le langage courant, on qualifie d'écologiste ou même familièrement de « vert » ou d'« écolo » quelqu'un qui utilise l'environnement comme moyen politique. Mais certains militants ont souhaité dépasser l'action associative et ont fondé des partis verts, présents dans de nombreux pays du monde. Ces partis se revendiquent le plus souvent de l'écologie politique.

Il ne doit pas être confondu avec écologue, qui est un spécialiste de l'écologie, Pour y voir plus clair, classons les en deux :

• Les « protecteurs de la nature », dont nous sommes

• Les « écolos contre nature » que sont la plupart des organisations qui font de la politique sans se soucier (ou si peu) de la nature

Des exemples :

1. Ils sont favorables à la réintroduction et au développement des super prédateurs que sont les loups. Tout cela avec pour objectif la suppression de la chasse. Bonjour les dégâts si la chasse était supprimée. Qui ferait le débroussaillage des landes, l'entretien des forêts et des prairies humides, les replantations et la protection des arbustes, la régularisation et la protection des espèces, la chasse aux nuisibles, la lutte contre les braconniers.... Cela engendrerait également la disparition de nombreuses races de chiens et du chômage pour ceux qui vivent de la chasse, armureries, fabriques d'armes et de munitions,.... N'oublions pas non plus que les chasseurs ont participé aux replantations des forêts dévastées par les tempêtes, Brocéliande par exemple, et ont été ramasser le fuel sur les plages polluées comme l'Erika.

2. Ils sont pour le développement des éoliennes parce qu'ils sont contre le nucléaire. Enorme erreur ! Erreur économique quand on sait que les éoliennes font travailler les allemands pour les turbines et les japonais pour les pales, alors que les français sont les maîtres du nucléaire sur le plan technique et sécurité, et possède là un important atout pour l'exportation. Erreur économique également puisque que le coût de l'électricité produite est beaucoup plus cher. Erreur écologique enfin en défigurant la nature avec ces pilonnes de 120 m. de haut aux bras ballants qui tournent s'il y a du vent. Sans compter sur les risques d'accidents pour les avions, les ruptures de pales, et le bruit permanent préjudiciable aux riverains. Erreur écologique enfin car elles sont implantées dans les couloirs éoliens qui sont précisément ceux empruntés par les migrateurs. Devant de tels barrages, ceux-ci vont se fracasser contre les pales ou les pilonnes, comme cela se passe déjà sur la côte avec les phares : le gardien du phare de Goulphar en Belle Ile remplissait des cageots de migrateurs qu'il expédiait aux halles de Rungis et cela lui rapportait des millions. Erreur écologique en plus car il faudrait pour remplacer le nucléaire une éolienne tous les 300 m sur toute la France, hors agglomérations, massifs montagneux et lacs. Vous voyez le paysage ? L France défigurée. Absurde !

DONC SUS AUX EOLIENNES

Avec leur idéologie, les écolos contre nature font donc de la politique au lieu de se préoccuper de la nature. Ils sont pour la protection des animaux sauvages, mais pas du tout pour celle des animaux domestiques. C'est contre nature et absurde. C'est le cas de l'ASPAS, de Greenpeace, des verts et du ROC, dont le président est Hubert Reeves, qui est un illustre astrologue, mais un bien piètre écolo.

Que pensent- ils des élevages en batterie des porcs, des poulets, des dindes qui ne voient le jour qu'une heure dans les cages qui les conduisent à l'abattoir. Par contre , ils s'attendrissent pour les quelques taureaux des corridas, mais pas pour les millions de bœufs abattus dans les abattoirs

Des anti-chasses cagoulés tentent de perturber les chasses à courre. Avec des filets ; ils essaient de capturer des chiens. Un chien de notre équipage est mort. Quand ils peuvent ils leur donnent des coups de pieds pour les précipiter dans la falaise ou dans l'eau. Ils sont alors hors la loi, car celle-ci condamne de telles pratiques.

IL FAUT REAGIR CONTRE CES HORS LA LOI !