L'UCPM, quelle histoire ...
Un anniversaire est à venir, celui de I'UCPM qui aura 70 ans l'an prochain. Depuis sa création en 1948, I'UCPM aura vu une profonde transformation des mentalités, des usages et des lois :
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Des mentalités car à l'époque en France la population avait conscience des réalités rurales, l'industrie était en pleine reconstruction et l'agriculture en plein essor. Le gibier était abondant après l'occupation et nul ne se formalisait de voir un chasseur rentrer chez lui le fusil à la bretelle et le carnier gonflé. Les chasseurs pouvaient porter leurs faisans, perdreaux et lièvres ou bécasses chez le charcutier ou le restaurateur pour les vendre.
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Des usages, car à l'époque la propriété privée était généralement respectée, ne serait-ce que pour ne pas se frotter au garde chasse dont la veste en gros velours côtelé était orné de la belle plaque « La Loi ».
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Des lois car à l'époque le code rural était maître, clair et respectueux de la propriété privée, avant qu'en 1972 la conférence mondiale sur l'environnement à Stockholm n'ouvre la voie de la limitation du droit de propriété sous la bienveillante surveillance des Nations Unies. Depuis lors, presque chaque année, voir même plusieurs fois dans la même année, de nouvelles lois sur l'environnement sont promulguées.
La nature est devenue « bien commun », ce qui équivaut pour les citadins à « la nature est à tout le monde ». Nous en subissons les conséquences et devons faire preuve de diplomatie à maintes occasions.
Nous devons faire face à ces changements, l'Etat veut contrôler l'ensemble des territoires naturels mais n'a pas les moyens de les acquérir ni de les entretenir, alors il promulgue des lois qui contraignent les propriétaires.
Ce terrain mouvant occasionnera inévitablement des tensions entre pouvoirs publics et propriétaires, I'UCPM devra rester attentive et réactive dans la défense de ses adhérents, en lien avec les associations de propriétaires. Plus que jamais, la nécessité de l'UNION est évidente.
Dans ce contexte, n'oublions pas de participer aux réunions et manifestations qui concernent la chasse et la propriété rurale. Même si nous ne sommes pas d'accord avec les promoteurs de ces réunions, la politique de la chaise vide est toujours perdante.
Que la prochaine saison apporte à toutes et à tous de belles joies cynégétiques.
La bécasse qui finasse emporte les soucis.
Le Président