Les chasseurs ont depuis longtemps mis en pratique avec succès le principe « d’utilisation durable » de la biodiversité.

 

Pour la faune, on peut classer les espèces en 3 catégories :

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Les espèces protégées

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Les espèces chassables

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Les espèces nuisibles

 

Les premières sont protégées parce qu’elles sont rares, ou peu nombreuses, et vulnérables. Il faut donc les protéger et ne les chasser qu'en respectant les PMA.

Les secondes sont des espèces en bonne voie de conservation, que l’on peut chasser, certaines modérément et qui font l’objet de règlements spécifiques pour éviter tous excès.

Les troisièmes doivent être chassées et piégées.

 

 

Si la chasse était supprimée:

  • Les premières disparaîtraient, perdant leur protection assurée notamment par les chasseurs
  • Les secondes prolifèreraient dans le désordre, les plus fortes comme les rapaces au détriment des plus faibles. Et la flore serait soumise à rude épreuve, notamment les plantations qui seraient dévastées par la prolifération des cervidés, les cultures par les rongeurs…
  • Les nuisibles enfin s’en donneraient à cœur joie dans les champs, saccageant les cultures, pillant les poulaillers, saignant les petites espèces…

S’il n’y avait plus de chasseurs :

  • Les actions de protection et d’entretien de la nature du genre de celles citées plus avant cesseraient
  • La biodiversité en pâtirait grandement
  • Des dizaines de milliers de chiens et de chevaux disparaîtraient : en France plus de 400 équipages de chasse à courre, plus toutes les meutes de chiens courants, plus les différentes races de chiens d’arrêt ou springers.

Et si la chasse était une chance pour les espèces menacées ?

Derrière ce titre volontairement provocateur, se cache une réalité trop longtemps ignorée. Plusieurs études conduites au sein d’écosystèmes aussi variés que le littoral, la montagne et les milieux ouverts ou boisés de plaine mettent en évidence que:

  • la chasse ne menace pas nécessairement les espèces chassées
  • la chasse peut contribuer au bon état de conservation des espèces chassées
  • la protection d’une espèce n’empêche pas son déclin
  • la chasse peut avoir un impact positif sur les espèces non chassée, et sur d’autres compartiments de la biodiversité

En effet, les chasseurs ont depuis longtemps mis en pratique avec succès le principe « d’utilisation durable » de la biodiversité.

Le Commission européenne elle-même, pourtant souvent fortement influencée par le lobby écolo anti-chasse, a apporté son soutien à cette nouvelle vision de la protection de la nature :

« Autoriser la chasse d’une espèce peut constituer une forte incitation à gérer les habitats et à influer sur d’autres facteurs qui participent au déclin de la population, en contribuant ainsi à l’objectif de remettre les populations dans un état de conservation favorable »

La chasse a il est vrai des effets bénéfiques sur les espèces chassées. Sans la chasse elle deviendraient moins craintives et seraient plus vulnérables. La chasse existe depuis 18.000 siècles, depuis que l’homme est bipède. Homo Erectus chassait les fauves pour protéger sa famille. Puis les hommes ont continué à chasser pour se vêtir des fourrures des animaux, puis pour se nourrir. Et le gibier est toujours là !

 

Alors, question : Le chasseur est il une espèce à protéger ?

Bien sûr que oui ! Car s’il n’y avait plus de chasseurs, bonjour pour la biodiversité. De Jean Marc Michel, directeur de la nature et des paysages, représentant Nathalie Kosciusco-Morizet lorsqu’elle était secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie :

« Oui, la chasse est une activité traditionnelle incontournable dans ce pays qui fait partie intégrante de son histoire et de son identité. Oui la chasse c’est d’abord l’amour de la nature, la convivialité, l’amitié, une passion commune à partager et à transmettre à ses enfants ou à ses petits enfants.

Oui les chasseurs jouent un rôle fondamental en matière de veille biologique et sanitaire. »